COLLECTE DES DONNEES POUR L’INDICATEUR DU KIX

COLLECTE DES DONNEES POUR L’INDICATEUR DU KIX

Une mission de Collecte des données pour l’indicateur du programme Partage de Connaissances et d’Innovations (KIX) relevant du diagnostic de référence en vue de la mise en œuvre d’un ENA a été menée du 23-25 janvier 2023 à Yaoundé ; Ebolowa ; Foumban ;Garoua ;Nkongsamba ; Bertoua ; Maroua ;Abong Mbang 

Cette mission de terrain s’inscrivait dans le cadre de la mise en œuvre des activités de mobilisation des connaissances du PARI pédagogique. Le projet, initié dans le cadre du KIX, un programme conjoint entre le partenariat mondial pour l’éducation (PME) et le centre de recherches pour le développement international (CRDI), était destiné à tous les acteurs du système éducatif. L’activité proposée, quant à elle, visait l’évaluation de la capacite de déploiement de l’ENA, pour le renforcement des compétences des bénéficiaires directs du projet.

Cette mission de terrain, qui s’est déroulée le 23 janvier 2023 dans les écoles pilotes, avait également pour but de proposer des orientations sur les aspects connexes de la logistique requise pour un déploiement réussi de l’ENA, sur la base de l’évaluation des capacités techniques des participants.

La mobilisation des connaissances en environnement numérique a permis d’offrir les mêmes contenus de formation et ce, de façon transparente à partir d’un point central de stockage de données, à savoir le serveur du PARI pédagogique logé au Bureau numérique de l’ENS de l’Université de Yaoundé I.

 L’objectif général de cette mission a été d’encadrer l’action de collecte des données pour le diagnostic relatif aux compétences techniques des enseignants. Ceci a consisté notamment en l’utilisation de la capsule pédagogique N°1 pour :

      • La collecte des données auprès des enseignants cibles du projet ;
      • La collecte des données auprès des experts du système éducatif (acteurs de la chaîne d’encadrement et de supervision).
LES ACTEURS DU SYSTEME EDUCATIF DE YAOUNDE EN CONCLAVE

LES ACTEURS DU SYSTEME EDUCATIF DE YAOUNDE EN CONCLAVE

Dans le cadre de la mise en œuvre du PARI pédagogique, des campagnes de collecte des données de référence ont été conduites sur le terrain. Un dispositif de suivi-évaluation-apprentissage participatif a également été mis en place. Il implique tous les acteurs pour collecter, analyser, stocker et diffuser l’information requise, autant pour permettre des prises de décisions transparentes et efficaces que pour capitaliser de façon efficace les réalisations du projet. Ce dispositif sera utilisé et prendra en compte toutes les parties prenantes pour stimuler l’engagement du personnel des ENIEG et des acteurs de la chaîne d’encadrement et de supervision dans les régions du Centre, du Littoral, de l’Est, du Nord, du Sud et de l’Ouest.

 L’objectif général de ces travaux a été de procéder au suivi-évaluation-apprentissage avec les acteurs de mobilisation des connaissances dans la région du Centre. Ceci a consisté notamment en l’utilisation du dispositif de suivi-évaluation-apprentissage participatif pour :

      • imprégner et engager le personnel des ENIEG pilotes de ces régions à la stratégie de mobilisation des connaissances adoptée dans le cadre de la mise en œuvre du PARI ;
      • engager les acteurs de la chaîne d’encadrement et de supervision (Yaoundé) dans la stratégie d’élaboration d’un plan de mise à l’échelle, afin de permettre la collecte de données efficientes à cet effet.
Évaluation de l’état d’avancement par le Comité de Pilotage élargi

Évaluation de l’état d’avancement par le Comité de Pilotage élargi

Le Comité de pilotage élargi évalue l’état d’avancement

Le Comité de Pilotage élargi du Projet d’Adaptation, de Résilience et d’Innovation pédagogique en contexte de crise et à l’ère du numérique (PARI Pédagogique) s’est réuni le mardi 26 avril 2022. Les travaux qui se déroulaient en visioconférence à partir de la salle des actes de l’ENS de l’université de Yaoundé 1 étaient présidés par le Recteur de cette institution, Monsieur le Professeur Maurice Aurélien Sosso, par ailleurs président dudit Comité de Pilotage élargi.

Cette rencontre visait à évaluer l’état d’avancement du PARI pédagogique pour la période allant du 1er avril 2021 au 30 septembre 2021 et subsidiairement celle allant du 1er octobre 2021 au 31 mars 2022. Les échanges s’articulaient autour de trois axes : la situation financière du projet au 30 septembre 2021, la situation des marchés au 30 septembre 2021, et l’état d’avancement physique des activités.

Le président du CPE s’est réjoui de la tenue « rapide » de cette séance. « J’en suis d’autant plus satisfait que le partenariat entre le Centre de recherche pour le développement international (CRDI) et nos trois écoles normales supérieures est le fruit d’une synergie d’action entre le Tchad, la République Centrafricaine et le Cameroun pour répondre à une préoccupation commune qui est l’adaptation de nos systèmes éducatifs en contexte de crise sécuritaire et sanitaire », a affirmé le Pr Maurice Aurélien Sosso, tout en remerciant les partenaires au développement, en l’occurrence le CRDI, et les hauts responsables des trois pays présents à ces assises.

Cette deuxième réunion du CPE intervient après deux ateliers tenus respectivement en octobre 2021 et en mi-avril 2022 par l’équipe du projet sur les trois sites, accompagnés d’experts et de partenaires au projet en vue de son évaluation pour le compte des semestres I et II. Ladite rencontre du CPE fait suite à celle du 9 juillet 2021 qui avait débouché sur la validation du plan de mise en œuvre du projet.

L’objectif du PARI pédagogique est de concevoir, mettre en place et renforcer des contenus et un dispositif de gouvernance innovant pour générer des connaissances éprouvées quant à la formation des formateurs, à savoir des enseignants contractuels et communautaires en contexte bi plurilingue, en format hybride et selon une perspective inclusive et différenciée applicable au Cameroun, en République Centrafricaine et au Tchad.

Selon la gestionnaire principale du projet, Pr Annie Sylvie Wakata, trois résultats sont attendus. Notamment :
        • la proposition d’un modèle d’observatoire de bonnes pratiques en formation initiale et continue des enseignants ;
        • la mise sur pied d’un environnement numérique d’apprentissage pour le renforcement des capacités des acteurs de la chaîne de formation et de supervision ;
        • un plan de mise à l’échelle des innovations et des connaissances qui seront produites dans le cadre de ce projet.
Séance d’information sur les communications du KIX

Séance d’information sur les communications du KIX

Le KIX veut plus de visibilité sur l’éducation, les résultats et les innovations

Les équipes de communication et de TIC du PARI Pédagogique en particulier et les « PARIeurs » en général ont, aux côtés d’autres acteurs de la communauté KIX à travers le monde, suivi une séance d’information sur les processus de communication du KIX, jeudi 16 décembre 2021.

La session présentée en visioconférence par TiffanyBarnes-Huggins, administratrice de programme pour le Programme de partage de connaissance et d’innovation (KIX) au CRDI, visait à expliquer le fonctionnement des divers canaux de communication du programme KIX. « Nous espérons entendre plus de récits et de résultats émergents en lien avec la mise en œuvre et la gestion adaptative de votre travail. Nous voulons présenter la manière dont le KIX répond aux priorités de l’éducation au niveau national, ainsi que les résultats et les innovations qui ont commencé à émerger », indique l’administratrice de programme à l’entame de la séance.

Le KIX utilise en effet 4 canaux de communication en ligne. Il s’agit notamment de la plateforme numérique composée du site web du KIX et du portail d’apprentissage et d’échange entre pairs du KIX, des médias sociaux du CRDI et du Partenariat mondial pour l’éducation (GPE), comme Twitter, Facebook et LinkedIn, d’un bulletin trimestriel adressé à plus de 1000 abonnés, en anglais, français et espagnol, et des campagnes d’envois directs par courriels, pour diffuser des invitations aux événements du KIX et communiquer des mises à jour importantes en lien avec l’initiative.

L’équipe du KIX se dit disponible à offrir plusieurs types de soutien pour ses projets financés et ses partenaires d’apprentissage régionaux. Entre autres, des conseils sur les plans et stratégies d’application des connaissances ou de communication ; des aides pour cerner ou trouver des solutions pour des besoins en matière de communication ou de développement des capacités en matière d’application des connaissances ; des soutiens à l’application de l’image de marque du KIX, à l’identification des possibilités d’amplifier les travaux du projet ou pôle financé par le KIX pour l’utilisation de la plateforme numérique ; des soutiens pour l’application des principes d’égalité des sexes et d’inclusion sociale aux activités de communication ou de mobilisation …

L’accent a été mis sur la nécessité du respect de l’égalité des genres et l’inclusion sociale (GESI).

« Toutes les activités du programme KIX (y compris la conception du projet, les processus d’appel, les activités d’application des connaissances, les événements et le suivi et l’évaluation) tiennent compte du genre », expliquent les experts du KIX.

À cet effet, un certain nombre de pratiques exemplaires sont à intégrer dans les produits et activités de communication du KIX : rechercher les voix les moins entendues ; utiliser le langage et l’imagerie d’une manière équitable pour les deux sexes et socialement inclusive ; remettre en question les normes et stéréotypes sociaux et de genre ; montrer les femmes et les hommes comme des participants actifs plutôt que des bénéficiaires passifs ; introduire des discussions sur l’intersectionnalité.

Dans le même sillage, il est conseillé aux équipes de communication de respecter les 10 principes de la communication pour le développement sensible au genre du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) ; notamment :

      • aller au-delà de la présentation des femmes ;
      • assurer une visibilité équitable pour les hommes et les femmes ;
      • ne pas rabaisser les contributions des femmes ;
      • ne pas renforcer les stéréotypes de genre ;
      • représenter la diversité ;
      • utiliser un langage sensible au genre ;
      • ne pas victimiser ;
      • ne pas prendre un ton supérieur ;
      • présenter des faits, pas des jugements ;
      • être ouvert à l’écoute, à l’apprentissage et à l’amélioration.

En savoir plus : www.gpekix.org

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